Le 22 septembre dernier, lors de la conférence Seanergy 2021, dédiée aux énergies marines renouvelables, le Syndicat français des énergies renouvelables (SER) et le UK Marine Energy Council (UK MEC) ont signé un protocole d'accord, qui permet d'affirmer et d'organiser leur prochaine collaboration pour le développement de la filière hydrolienne.

Alors que la France et le Royaume-Uni figurent parmi les meilleurs potentiels en Europe pour le développement des énergies marines renouvelables, de nombreuses innovations et développements technologiques ont été réalisés par les acteurs et industriels de la filière de part et d'autre de la Manche ces dernières années (études techniques, prototypes, lancement de démonstrateurs, premières matrices, etc).

Pour renforcer le développement du secteur, le MEC britannique et le SER ont accepté de partager leurs analyses, leurs bonnes pratiques et leurs retours d'expérience afin d'accompagner ces technologies le plus rapidement et efficacement possible vers la maturité technique et économique, au bénéfice de la transition énergétique dans les deux pays.

Ainsi, cet accord propose des actions de promotion et de communication croisées entre le SER et le UK MEC et structure l'échange d'informations et de documentation sur nos problématiques communes et, nommément, améliore leurs connaissances respectives. Enfin, ce rapprochement ouvre la porte à la formalisation concrète d'actions communes de collaboration et de synergies dans le domaine des énergies marines renouvelables.

Cet accord marque une nouvelle étape dans le projet TIGER – qui réunit près de 20 partenaires académiques et industriels pour répondre à des problématiques communes du secteur : réduire les coûts, organiser la chaîne de valeur locale et développer les sites.

De droite à gauche : Jean-Louis Bal, Président du SER, Sue Barr, Présidente du UK Marine Energy Council, Benoît Bazire, Vice-président de la Commission EMR du SER (Président de Sabella SA), Marc Lafosse, Président de la Commission (Président d'Énergie de la Lune)

Jean-Louis Bal, président du SER, a dit :

Cet accord marque le début d’une collaboration qui sera, je suis sûr, fructueuse et enrichissante, avec un acteur incontournable du secteur des énergies marines renouvelables en Europe. Il nous appartient maintenant de faire perdurer et prospérer cette collaboration au bénéfice du développement de nos filières marines et qui est également le témoin de la capacité du secteur à s'organiser pour porter, auprès des autorités, les besoins du secteur pour le passage à une phase commerciale dans les prochaines années.

Sue Barr, présidente du Marine Energy Council, a dit :

Notre industrie de l'énergie marine est prête à apporter des avantages considérables à l'Europe, tant en termes de capacité de production d'électricité que de croissance économique. En forgeant des alliances telles que celle-ci et le programme Interreg TIGER, nous pouvons maximiser la croissance et les avantages que le secteur peut apporter. Pour réussir, nous devons travailler en collaboration, et je suis ravi de travailler avec le SER sur le développement de l'industrie de l'énergie marine.